Musique & confinement

On est sur le point de voir le bout du tunnel « confinement… » qu’allons nous ressentir en pouvant à nouveau côtoyer des inconnus? Faire à nouveau des choses qui nous ont tant manqué? Personnellement j’ai hâte de retourner en club/teuf etc, bref écouter du GROS son! Mais heureusement pour nous, la musique est une chose qui parvient jusqu’à nos oreilles sans même qu’on ai besoin de bouger!

Alors pour ce qui est événementiel on verra les débris plus tard… ou maintenant?

Au choix avec cette superbe initiative de l’asso Technopol qui œuvre pour la reconnaissance des musiques électroniques depuis 1996. DANSER DEMAIN, ce sont des tables rondes pour tenter de répondre à l’enjeu actuel : à quoi ressembleront les soirées et événements festifs après le confinement? Aujourd’hui 09 Mai à partir de 16h, mais à priori c’est le début d’une longue série… L’évenement FB ici ! Et direct Live sur la page fb de technopol.

…. et sinon en attendant je voulais concentrer cet article de toutes les belles initiatives musicales que j’ai pu voir se créer en réponse au confinement…. because the show must go on anyway!

CÔTÉ PRODUCTIONS MUSICALES

Y’a eue pléthore d’artistes qui ont profité du confinement pour être prolifique ; normal, on a tous eue du temps à perdre, euh pour nous! Childish Gambino par exemple, a sorti en deux-deux presque précipitamment, un truc pour nous sortir de notre torpeur.

Mix confinés orchestrés par (juste qq noms): DJ marcelle, DJ Shadow, Aphex Twin, Jasmin&Bergamote

Y’a aussi eu des trucs un peu intimistes Live Stream stories pour fêter des choses avec ses fans, tromper l’ennui ET continuer à faire de l’actu c’est ce qu’a fait le chanteur de FOALS pour fêter les 12 ans de leur premier album ! comme le temps passe

CÔTÉ SOIRÉES/CONCERTS

Live Stream ici également; on commence par les SoiréesCC (Club/Canapé)! aka Bedroom festival; le concept : toi, tes propres enceintes, ton plus beau pyjama et (ou) à paillettes : c’est savoir s’ambiancer seul avec soi même sans bouger de chez soi!

Fini d’ avoir à traverser villes et/ou pays pour écouter de magnifiques lives. Finie la queue! Fini aussi les longs questionnements sur ce qui est le plus judicieux à porter en fonction du froid glacial des pauses clopes et de la chaleur intense du dancefloor (tout en restant sur une touche méga-stylée bien sur)! YAY

Malheureusement fini aussi les belles rencontres au coin du bar, l’influence enfantine des autres, les déguisements et également la question de sur quelle substance tu t’enjailles pour tenir jusqu’au bout de la nuit…

Bref voici rapidement les belles initiatives que j’ai vu se créer hyper rapidement dans ce contexte particulier pour la musique diffusée normalement sur des GROSSES enceintes, pour BEAUCOUP de gens.

Pour l’impression d’être en club à Paris y’a eu : Livestream interractifs lancé par Glazart et Shotgun ; et du côté de Berlin (puis d’ailleurs), United We Stream s’est associé à Arte Concert pour diffuser des lives en direct des clubs… et les allemands, qui niveau teuf ont toujours tout compris plus vite que les autres, ont bidouillé un truc un chouill’ moins virtuel et inventèrent ainsi le DRIVE-IN-RAVE motherfuckers!

Dans cette trempe, les Chaines Twitch qui ont pas mal tourné dans mes oreille: celle de mon collectif Berlinois Chouchou : Wuza‘s Quarantine pour la techno / downtempo, ou alors celle de l’asso de mes premières teufs (de la psybass à la trance) : Ethereal Decibel.

On rajoute une grosse initiative style ambiance festival grâce au Virtual Festivals tels que:

Maison Tsugi festival qui permet de voir des sets de plein d’artistes différents mais tous confinés. (clique sur le gros lien qui suit).

Dans un autre style de virtualité (et aussi moins inédite), assister à des concerts au travers de jeux vidéos a pris de l’ampleur. Via Fortnite et Minecraft, il a été possible d’assister à des concerts jamais réalisables dans la matière! Seul.e.s l’imagination, les rêves, et visiblement les graphiques de jeux vidéos peuvent vous y mener! Je ne connaissais pas Travis Scott avant cela, mais j’ai été scotchée par son concert cosmique!

Pour les retardataires, comme moi, dont le fait d’être en direct live d’une nouveauté donne quelques frissons, vous pouvez être contents que l’ampleur et un tel afflux sur les serveurs n’aient été préalablement anticipés! Ainsi, sur Minecraft le festival Block by Block a été repoussé au 16 mai! Massive Attack, PussyRiot et Idles étaient prévues en tête d’affiche, et les fonds reversés à une association pour acheter du matériel médical.

Nicola(s) : double dose

Mes Nicola-s préférés se sont, ou ne se sont pas concertés afin de synchroniser la sortie de leurs nouvelles pépites auditives? (là n’est pas l’important)

Quoi qu’il en soit je suis comblée! Oww wi!

Coucou Nicolas Jaar! qui ne s’arrête jamais de bosser, sort 2017-2019 caché sous son alias Against All Logic orienté club, as they say…

Ajoutons à cela un petit deux-titres ou se trouve  FKA Twigs

Passons à un autre Nicola, aux origines d’Amérique du Sud également! Ce qu’il faut savoir, c’est que c’est notre bon vieux Nicolas Jaar qui a pour ainsi dire révélé Nicola Cruz à nos oreilles! via feu le label Clown & Sunset.

Et merci bien, depuis je voue un culte musical aux Nicola.s! Cruz joue également des ambiances downtempo mais y ajoute ses influences andines.

Perfect combo ! Sa discographie se doit d’être écoutée tant elle comporte de perles!

Nicola Cruz et son dernier EP Hybridism ne fait pas exception à la règle et voici Third Eye Dub que je sélectionne pour vos oreilles de-flemmards-qui-n’ont-pas-encore-cliqué-sur-le-lien

C’est chaud, c’est profond, et ça t’emmène sur une pirogue toujours à la rencontre de superbe paysages…

Du nouveau sous le soleil de la Californie?

Hum, eh bien je vais sans doute en décevoir quelques uns avec ce titre, mais non, rien d’neuf (d’autant plus que c’t’article aurait dû être posté y’a des mois de cela!) Ce dont je voudrais parler a en vérité déjà quelques mois à son actif; mais est-ce une raison pour ne plus jamais en discutailler? Je dis non!

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C’était en traînant sur les chaines musicales la nuit tout comme j’eu l’habitude de le faire, jadis, que je découvre un des derniers clips d’un des rock band de cette période 90’s :

les Red Hot Chili Peppers avec la chanson Sick Love!

Ce clip est chouette (voir totalement WTF!) , j’avais envie de vous le partager. De plus, les Red Hot ont su garder les particularités de leurs sons, ce qui fait à mon sens que leur musique est toujours rapidement reconnaissable.

Alors quoi ? Je trouve qu’en plus d’un clip accrocheur la musique a cette dynamique, there is ce petit je-ne-sais-quoi qui reste en tête. Pas vous?

Une collaboration inopinée

Wow, ça c’est une rencontre à laquelle on ne s’attendait pas : Polo & Pan et Jacques viennent de sortir un morceau! Et pourtant… ça semble couler de source de rassembler leurs univers légers voire enfantins, cependant recherchés et travaillés. Emplis de milles sonorités ce morceau Jacquadi ne déroge pas à leurs styles propres. Et pourtant, ça change un peu des compos précédentes du duo, et alors que la production de leur futur album est sur les rails on pourrait se demander s’ils ne changeraient pas légèrement de registre.

Il me semble que Jacaquadi danse.

 (ou dodeline de la tête, au moins!).

C’est rythmé, léger, avec un côté rigolo. En plus, ça s’accompagne d’un clip psyché en papier mâché fait par le même monsieur qui avait réalisé le clip lofoque de Jacques : Dans la Radio.

Des friandises, je vous dis!

Un dimanche avec Barbagallo

Ce jour du seigneur ci avait failli être placé à tout jamais sous le signe de l’ennui. C’était sans compter sur une découverte live poétique : Barbagallo; Julien de son petit nom présentait ainsi ses compositions avec ses musiciens, proche de chez moi.

Alors qui est Barbagallo, et que fait-il? Il n’est en tout cas pas inconnu de la scène musicale, il a en effet prêté ses talents pour plusieurs regroupements musicaux, passant au sein d’Aquaserge et Tahiti 80. Il a ensuite rejoint en 2012 le groupe Tame Impala en tant que batteur. Mais outre ces histoires partagées, le petit Julien n’est pas en reste de projets solo: en 2010, sous le pseudo LeCube il proposait déjà des ballades anglophones, tentant sa chance. Il décide cependant de changer de cap pour chanter dans sa langue, plus proche de l’authenticité qui est en lui : il utilise désormais comme pseudo le nom de Barbagallo. Le sien.

Son premier album Amor de Lonh sort en 2014. Souvent parti sur les routes et dans les airs avec les australiens de Tame Impala (+ de 300 concerts!), il sort néanmoins en  automne 2016 un deuxième album nommé Grand Chien. Eh oui, le petit surnom de Julien en Australie, c’est Big Dog!

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Cette heure passée à découvrir les musiques de Barbagallo en live, c’était comme le flashback d’un dimanche ensoleillé passé à la plage. J’ai été prise par la main, et emmenée retracer les pensées mélancoliques d’un souvenir doux, enjoué, sucré. Les mélodies sont tendres et l’ambiance feutrée laisse se dégager l’émotion de cette ballade à la plage. Ils sont quatre sur scène pour retranscrire ces souvenirs, ces mélodies d’un songe d’un après midi d’été. Quelque fois l’ambiance est sucrée, parfois on plonge soudainement dans une mélancolie douce , et puis on ressort d’un vague psychédélique chatoyante!

C’est pop, c’est variet’… c’est un subtile mélange des couleurs des pensées de barbagallo-16Julien : d’un côté il assume son côté variété, souhaitant de par ses mélodies et ses paroles toucher un maximum de gens…

…de l’autre il est méthodiquement appliqué à recréer parfaitement les ambiances qu’il invente. Les 10 morceaux de Grand Chien, Julien les a façonnés seul, lui pour tous les instruments. Ses trois musiciens apportent sur scène l’énergie créatrice de cette pop psychédélique.  Finalement une ambiance pas si variété française, qui ressort de cette rencontre live.

Mais non Juju, on va pas t’oublier après ça voyons! (:

NTNA-natural trance new album

Cela faisait 8 ans que leurs fans attendaient patiemment un album rempli de leurs nouvelles (compos). 8 longues années qui pourraient faire croire qu’Hilight Tribe n’en branle pas une, à l’exception près que je n’ai jamais vu d’autre groupe être autant en tournée qu’eux. C’est après cette 8e nuit (au Cabaret Sauvage, Paris) partagée à leurs côtés, sans cesse revigorée par leur énergie éternellement débordante qu’ils me/nous récompensent enfin d’un nouvel album.

Mi présentation d’album, mi LIVE report, cet article va avoir du mal à rentrer parfaitement dans les clous de mes catégories. Et c’est un puissant hommage à l’instar de ce groupe français qui ne s’apparente à aucun autre.  Leur façon de concevoir et présenter leur musique ne ressemble ni à celle d’un groupe de rock lambda ni à celles des djs d’aujourd’hui, non. Their OWN wild-jungled style.

Cela permet dans ce cas précis de connaître par avance toutes les tracks dispos sur ce nouveau cd, puisque cela fait déjà deux ans qu’ils errent sur (toutes) les scènes du monde pour nous les faire découvrir. A raison d’au moins un concert d’eux par an, j’ai déjà eu l’opportunité de me défouler sur ces sons plusieurs fois. Leur énergie est inépuisable et ils savent parfaitement enflammer les petites salles (et grands festivals) qui les accueillent.

Temple of Light

en écoute complète ici

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1. Wind Raker

2.Eagle Eye

3. Rainbow Serpent

4. Esperanza

5. Inti Raymi

6. Gayatri

7. High Jump

8. Didge Kaida

9. Temple of Light

 

Leur recette naturelle et super efficace n’a pas changé : les 9 pistes vibrent des souffles qui passent au travers des instruments en bois et des coups portés sur les djembés. Les chants-mantras indiens sont toujours très présents, tout comme les ambiances orientales insuflées par le sitar. Les français ont su apporter dans leur musique la force de leurs voyages. Il nous manquait cependant une destination, l’ambiance western : Esperanza nous offre avec elle la découverte de nouvelles contrées orientales et la mélodique guitare sèche nous contraint à danser un diabolique tango avec le méchant cowboy.

Nous voilà devenus damoiselles en détresse, puisque c’est à peu près à ce moment là que nos points de côté nous hurlent de nous arrêter de sauter. Ruisseau de bonneur-sueur. La fougue des sons tribaux, le sourire du soleil, assister au show d’Hilight Tribe c’est comme entrer dans une mystérieuse jungle dont les arbres sont tout sauf immobiles. Nous sommes ces arbres. Nous sommes unity.  Peace, Love and Trance!

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Nördik mon amour

Salut mes ptits loups, désolée d’avoir mis le temps à vous écrire des nouveautés ( j’ai effectivement reçu des milliers de messages me demandant ce que je faisais… mais siii, c’est vé-ri-dique !) mais j’étais pas forcément connectée à la toile tout le temps, et relativement occupée. A ce propos ! ça tombe bien, car même si ce n’était absolument pas dans mes plans faute de moyens, j’ai tout de même pu participer à un événement vachement cool de Normandie que je vais pouvoir vous relater dans les moindres beats, puisque ça concorde vachement bien avec le sujet de mon blog. Autant vous dire que mes oreilles en ont mangé, des friandises sonores !

Le Nördik Impakt vous ne le connaissez peut-être pas (encore), mais je vous assure que c’est LA référence de soirée beats automnale de Normandie. A la base, je devais juste faire un rapide coucou à mes copains… mais je suis arrivée en pleine semaine de folie, et on ne m’a pas laissé partir sans y avoir goûté jusqu’au bout! (Ok, on m’a pas trop forcée). Et puis après tout, jamais deux sans trois, outre la possibilité d’eeeenfin découvrir Boris Brejcha en vrai, j’étais curieuse de redécouvrir cet événement qui fait parler, vibrer les Caennais et même d’autres de plus en plus loin ! NDK18 report by Ken&friends, hello!

La soirée Nördik Discovery du mercredi 19 était une bonne entrée en matière : ne pouvant assister à tous les événements regroupés par le festival (les concerts se font dans divers lieux, en passant par des apparts privés sur résa), c’était la soirée d’ouverture gratuite pour se préparer au week-end de folie. Retrouvailles avec la salle du Cargö et les gens qui la côtoient/côtoyaient comme moi, alors qu’au menu de cette soirée musicale c’était tout à fait l’inverse : découvertes un point c’est tout.

Artistes émergeant ou encore inconnus, ils se succèdent sur les deux scènes en cette soirée d’ouverture, tous espérant être le vainqueur de la soirée et présenter leurs sonorités le vendredi ou le samedi soir du Nördik. Double tremplin, régional et national, Nördik Discovery nous permet d’apprécier les premiers beats dansants de notre semaine :  J’ai pu découvrir le ptit electro d’Il est Vilaine, le disco déviant/techno de Von M (gagnants des tremplins) ou encore des petits Plaisirs french house ! Concrètement cette soirée a vite été complète, c’qui fait que si comme moi tu n’as pas pour habitude d’arriver à l’heure d’ouverture, attends-toi à faire la queue pour espérer te réchauffer sur le dance-floor !ndk


Jour 1 – Vendredi let’s party!

Cette 18e édition c’est l’abandon de la mythique « soirée de clôture » du Nördik Impakt, au profit de deux grosses soirées aux styles distincts. Encore plus de fun ? Je dis oui ! Le vendredi était porté sur les styles un peu plus violents-durs-sombres de la techno, accueillant par ex des artistes faisant partie des mouvements free parties (Popof, Mod3rn), ou simplement des grands noms du hardcore (Angerfist, Miss K8). Même si tout ne me botte pas forcément, j’applaudis l’effort d’éclectisme que je soutiens à 100% (en lien : itw de Tonton, programmateur du Cargö et du Nördik qui nous parle justement… bah de leurs choix de programmation!). D’ailleurs je croyais ne pas risquer mes petites oreilles sur les  sons «  durs » du Hall of Death, figurez-vous que j’ai fini par y passer plusieurs fois… telle une sociologue cherchant la raison de tous ces sourires et cette énergie dans les corps qui se déchaient. Par moi-même !

Vendredi 20h, before dans les rues de la ville entre copains, et voilà qu’on débarque joyeusement au Hall des Expos de Caen en plein set de Möd3rn que je découvre. Les lourdes basses du  trio français ont l’amplitude et la technique requise pour planter le décors sonore de la soirée : lourd.

Cependant entre le temps qu’il a fallu pour arriver et commander les bières (obligatoires pour bien s’hydrater), il est déjà l’heure de découvrir la salle qui accueillera les sons plus hard, car le set de Vandal est proche. Le mec sait clairement ce qu’il fait, bravo, mais je reste déçue car ce que je préfère dans sa musique c’est son penchant pour le reggae et ses sets ressemblant étrangement à du raggatek… par méconnaissance de son autre côté musical, et aussi un peu par naïveté (eh oui, étant programmé dans le Hall of Death, je n’ai pas fait le rapprochement) j’ai donc été complètement surprise de ne rien reconnaître. C’est tout de même dur, dur de s’extirper de la folie, et je ne me remémore pas grand-chose du passage de Popof que j’attendais pourtant également (mais tout est question de choix quand les timings sont superposés). 5 min est ce que j’ai pu voir, je ne peux décemment rien en dire… Dommage, de ce que j’ai vu ça avait l’air d’être l’ambiance. Idem pour ce qui est d’Angerfist et Miss K8. Ce fût de trop brefs passages d’une salle à l’autre pour en parler, mais partout j’ai ressenti des énergies de fous.

« Les gens sont aux anges ce soir » je pense.

1h25. Puis, bon, j’arrête de penser car Sam Paganini me balourde dans une dimension ou si tu arrêtes de danser, tu crèves. Alors j’ai suivi les règles. C’est à la fois grave et léger, l’attention aux détails qui spatialisent est évidente : ce mec nous mène vers l’espace, c’est indéniable ! C’est quand les autres vont se ravitailler que je me mets en quête d’un ami posté devant Angerfist, en vain. (Ca y’est, vous savez déjà tout de ce moment de découverte fortuite mais non d’un coup de foudre). 15 minutes plus tard incluant le temps de route pour que je retrouve mes potes dans la grande salle, je me heurte à une Hall of Fame qui n’avait pas eu longtemps à attendre giphypour enfin accueillir le grand et reconnu Mr Oizo : en feu. C’est dans l’indignation de mes compères que j’arrive quelques songs après le début donc : « Mais nooon-mais t’étais oùùù-t’as loupé « Vous êtes des animaux » ! Deux fois ! ». Dommage.

M’enfin au Nördik Impakt il n’y a pas le temps pour les complaintes (à part celles de nos jambes) car déjà le maestro envoie le pâté des petits classiques discos dont tes hanches ne peuvent rester indéfférentes. Il finit tout à fait de me faire vibrer lorsque les premières secondes d’un Daft Punk bien connu résonne dans mes oreilles comme dans le hall entier. God, c’est vraiment bon et c’est bien la première fois que je me trouve dans de telles dispositions pour kiffer le groove robotique. J’en pleurerai. Ah ben, oui, en fait ça se termine déjà, j’ai de quoi. Ni une ni deux, on est priés de prendre nos clics et clacs pour écouter des kicks ailleurs. et/ou demain, au choix.


Jour 2 – Samedi c’est repartyyy

Dur, le réveil vers 15h. On avait pas encore du tout réfléchis à quoi ressemblerait notre soirée, et le temps que tout le monde se réveille dans l’appart  je reçois le sms d’un ami m’incitant à poursuivre les festivités. Ainsi je sentais un complexe mélange de sentiments monter en moi : fatigue intense mêlée à l’excitation de remettre ça. Merde quoi, ça fait une année que j’attendais de voir Boris Brejcha, et le voilà, ce soir dans la ville où je me situe. Le temps de remotiver les compères du dance-floor et nous étions repartis vers le beat (après tout ce sont eux qui m’ont persuadée d’allonger une brève visite en semaine techno !).

Nous sommes arrivés assez tôt pour voir Fulgeance et Petit Biscuit se présenter sur scène, mais je n’étais pas encore complètement dans mon assiette. Tout ce que je pourrais dire de la musique du dernier, c’est qu’elle est plus entraînante que ce que l’idée que j’avais pu m’en faire. C’est également poétique !

23h30 Me laissant divaguer totalement, j’en oubliais presque que j’avais promis à mes potes de leur faire découvrir Carpenter Brut, personnellement découvert à la Rochelle peu avant. On a pu profiter des derniers morceaux, ambiance toujours pêchue avec eux, d’autant plus quand tu te fais (re)surprendre par the last tune : une reprise de She’s a maniac qui réveille en toi la fougue des 80’s !  Le reste du temps, j’ai totalement suivi les envies musicale de mes amis en quête de découverte. Le seul horaire auto-imposé étant le début du Set de Brejcha. Grand bien m’en a pris, car je me retrouvais en voyage autour du monde, bercée par l’electro chill de Mak Hemman rythmé par des percussions du monde, des maracas… Suivi directement de Dixon, giphy1que (shame on me) je ne connaissais pas encore. Eh, bien je ne l’oublierai pas non plus. C’est énergisant et fruité j’aime ce genre de friandises, ces sonorités sont enivrantes, lancinantes et c’est avec regret que je m’éloigne avant la fin, le temps étant à un moment d’air frais, pipi, rassembler ses potes pour le set à venir…

Car après moultes efforts, j’ai ENFIN réussi à tous nous regrouper à une 15 aine de mètres de la scène du Hall of Fame, et 2h sonne. J’oublie instantanément les soucis et me laisse emporter, violenter par le virtuose du dark énervé, Boris Brejcha. Je suis revigorée à la vue de têtes pas vues depuis longtemps en train de danser tous sourires dans la foule. Quant à mes amis, ils ne contrôlent visiblement pas les grimaces de surprise et contentement à chaque drop ultra lourd (et il y en eut beaucoup), j’en suis ravie, je les avait prévenus et moi-même n’en reviens pas. Je suis au paradis des bas-fonds, je ne veux pas me réveiller… 2h45 plus tard je prends conscience que mon corps est raide, et que le son  tabasse toujours autant (voir plus, et en volume également !). Normal, Ben Klock avait pris les commandes depuis un moment en toute fluidité. Il était temps d’un break qui fut rapide afin de pouvoir profiter de la fin du set de Louisahhh dans le Wonder Hall. Comparé à ce que je venais de vivre, c’était apaisant, toujours dans cette ambiance sombre que j’apprécie. A l’inverse du début de soirée, j’étais tout entière à ce que j’entendais mais mes jambes criaient forfait. J’en avais eu pour mon compte de drops et beats. Et ce n’est pas souvent. Merci le Nördik, cette troisième rencontre sera ma plus mémorable.

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Voici la fin de mon premier report de festival, n’hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé, si ça vous a donné envie de faire partie de la prochaine aventure Nördik Impakt, ou pas! 🙂